"Big mistake" (Natalie Imbruglia)
Ca s'habille en Vanessa Bruno, ça porte des bottes et du keffieh, ça copine avec des créateurs, ça donne des conseils mode mais au fond, c'est pas encore ça. Grattez un peu le bronzage qui s'effrite, la grande fille modèle n'a pas toujours mérité que des bons points. Un exemple? Un jour de ménage excessif, il y a deux ans environ. Et que virevoltent les fringues, et que se vide la penderie, et que je vais vous Ebayer tout ça sans faire de plis. Dans le lot, une pièce dont franchement je ne donnais pas cher. Trop court. Trop classique. Trop daté.
Un blouson en cuir. Zara. Bien plus beau que ceux proposés cette année par le prof de mode espagnol. Entre le Maje et le Marant. Sobre, froncé, bien coupé, zip zip zip hourra. Parti pour quoi, 40 euros? Le zéro pointé. Leçon n°1, grande imbécile : tes basiques sur Ebay, tu ne vendras point. Le trench, la robe noire, le jean evasé, la veste cintrée : IN-TOU-CHA-BLES, n'écoute jamais les signaux de ta CB.
Rentrée 2007, la claque pour la mauvaise élève. Le retour du blouson dans tous les programmes, sur tous les mannequins, sur vous, et bientôt, sur moi. Oui, j'ai craqué hier. Et il est là :
Vous pensiez pas non plus que j'allais vous livrer la peau de bête sur un plateau? Sachez que j'ai fait dans l'inattendu. Et en croyant rattraper mon erreur, j'en commettais une seconde, là encore, un classique du genre : l'achat compensateur. Les bottes plates en tête, le blouson dans la musette. La grande fille modèle a sérieusement du plomb dans l'"L".
Et vous?
1) Avez-vous déjà craqué pour le blouson, ou pas encore, ou pas question, ou j'attends ?
2) Vous êtes-vous déjà séparé d'une fringue incontournable de votre garde-robe au point de vous en mordre les doigts?
Flash spécial de 13h00 : ces magnifiques, Marantes et tant recherchées (18 Zara passés au tamis) me sont réservées jusqu'à demain dans un Zara de Marseille où ma gentille Mutter passera les récupérer. Nous avons vaincu, les filles.
Pour la peine, zou, on reregarde et on bave.
Flash de 18h00 : Ma mère a les bottes, elle les aime, c'étaient les dernières. La planète mode est sauvée. Fin de ce feuilleton qui a tenu toute la blogosphère en haleine.