"The end has no end" (The Strokes)
Ou comment les histoires glamour finissent mal
Lui et moi, on ne s'aime plus. On ne se regarde plus. Erreur, en fait, je peux plus le voir, bêtement enfoui qu'il est dans un tiroir.
L'amour dure trois ans, professait mon Beigbeder abhorré, et ça m'électrise le clavier de le dire, le grand dadais avait raison. Gérard et moi, 36 mois, c'est fini. Mon premier gros investissement amoureux de stagiaire toute contente d'entrer dans la vie active. Je me suis trompée, le grand bluff des magazines, l'envie de faire une folie, d'une belle chose dans mes H&Meries estudiantines. Passe-partout. Pas assez rock'n'roll. Petit, atrocement petit pour la grande fille que je suis. Du "it" au "hate bag", il n'y a que deux boucles de différence, et là, elles sont cruellement bouclées.
Trêve de l'oublier, maintenant, je le trompe. Par la pensée, le pire j'imagine, et Fiona Delîledelatentation est d'accord avec moi, même qu'elle l'a dit à à Ben, hier soir. Marie Sue, tu m'comprends, là.
Photos Shopbop
Le prix de ce divinesque accessoire de mains Erotokritos est marqué 782 dollars. Me demandez pas la traduction en euros, d'abord, quand on aime on ne compte pas, et puis dans ces échelles de prix là, je n'arrive pas à convertir. Ca fait trop souffrir, et on souffre pas dans une relation (toujours Fiona à Ben).
Mais finissons en avec Gérard. Même si je n'ai plus envie de lui, l'éjecter de ma vie n'est pas facile. Imaginez, c'est comme si Domino n'adressait plus la parole à Isabel Marant, MH plaquait son Brontibay ou encore Punky B (*link* link* ;-) banissait de sa vie ses lunettes Lanvin.
Je quitte pas Patrick Topaloff, là. Je suis en train quitter Jude Law.
Alors, je fais quoi? Et pour celles qui n'ont pas d'avis, avez-vous déjà eu envie de bazarder un achat de prix alors que, raisonnablement, vous devriz le garder?