"Si tu disais" (François Breut)
Ou comment je poursuis mon histoire d'hier par un babil d'aujourd'hui que j'insère tel un codicille suspensionné à mon chapitre 5 de La Vente presse pour les Nulles
Si je disais, les sacs, demain, j'arrête, tu ne me croirais pas, l'internaute. Et tu aurais raison, malgré ton impudence. A mon poignet d'Achille, depuis samedi, le sac ultime (voilà pas que j'ai dit ça de Billy by Jérôme Dreyfuss la semaine passée, et je recommence, et alors, je te demande quand t'arrête de cloper? Le 1er janvier? Je suis cruelle).
Flash back : un Erotokritos petit modèle en daim gris acheté en vente presse, admiré hier. Aïe.
Nouvel élément au dossier : un Erotokritos petit modèle en cuir gris métallisé façon python en vente sur Ebay. De la nouvelle collection. Re-Aïe.
Mon plan d'urgence : quitter le premier céans pour le second. Un email, un coup de fil, il est à moi. Aïe au cube soit aïe aïe aïe.
Jusqu'à la dernière minute de la remise en mains propres de mon nouvel homme-serpent, tout se passait bien. Mais quand j'ouvre le dust-bag du sac que je viens d'acheter pour 170 euros, soit le prix de vente de mon petit daim, je n'en crois pas mes yeux.
Sans le savoir, merci monsieur Ebay, je n'ai pas acheté le petit modèle, j'ai acquis le grand, l'incommensurable, le 782 dollars de ShopBop:
Aujourd'hui, l'internaute, fi du copyright, exceptionnellement, je t'autorise à buder.
Demain, mon chapitre 6 de la Vente Presse pour les Nulles : Savoir crâner