"Villages, villages" (Désire Lasse)
Ou comment je décentralise mon propos pour fidéliser mon lectorat qui a forcément pleuré devant Bambi
On pourrait croire que, mais non. Que je ne parle que Parisienne, adresse parisienne, Parisienne qui va au concert à Paris et Parisienne qui s'achète un collier Bambi. Plus jeune, j'ai appris avec le sage poète Maxime L. F qu'on ne choisit pas ses parents, sa famille, qu'on ne choisit pas non plus les trottoirs de Manille, de Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher. Toi lectrice, tu as appris à marcher où, d'abord? Gueugnon, Nantes, Nantua, sur un coin de paradis, tu marches pas tu voles ? A vrai dire, qu'importe. Ah, Paris, Paris que je te quitte, pour livrer un bon plan que même à Pontaut-Combault, il est valable.
Parce que dans le Massif Central, l'Ardèche, l'Albigeois, les Hauts-de-Seine et le Cotentin, on veut aussi du sautoir Bambi, on aime la pampille, et on n'a pas forcément envie de venir à Paris. On a ses raisons et on n'a pas tort. J'annonce donc ici céans que si tu ne vas pas à Bambi (le sautoir en forme de faon, je précise, je ne cautionne pas les agissements undereighteen de Mickael J.) , Bambi viendra à toi :
35 euros, disponibles ici, dans la boutique online de la créatrice Chrystel Ortiz, alias Roulotte
Et ce dont vous ne vous doutez pas, c'est que cette créatrice désormais installée à Biarritz, achète ses fournitures auprès d'artisans locaux de Turquie, Thaïlande, etc, soit une démarche équitable. Bon, du we are the world we are the children point trop n'en faut non plus, manquerait plus que je devienne gnangnan et que je mette des robes Liberty. Lundi, je redeviens rock, je parle qu'aux Parisiennes et je vous donne une leçon de hypitude qui pourrait changer vos vies, ou non, faut voir. Toute une histoire, comme dirait l'autre sage poète Delarue.